Les enfants des campagnes sont «programmés pour l’échec», pour reprendre l’expression d’Alain Bentolila, linguiste et spécialiste des questions éducatives. Dès qu’ils mettent les pieds à l’école, leur destin est presque scellé, car leurs conditions de départ sont encore plus dramatiques que leurs camarades citadins. D’autant plus que la majorité est issue de milieux démunis... Lire la suite