Le procès des événements d’Al Hoceïma est un marqueur historique. Mais tout dépend de quel angle de vue. Pour la défense, c’est un «procès politique». Elle s’offusque des lourdes peines de prison prononcées contre les 43 accusés. Pour les plaideurs de l’Etat, c’est plutôt «une première». Les pouvoirs publics ont mandaté leurs avocats par respect pour l’indépendance de la justice. Au-delà des positions tranchées et des émotions, cette affaire amorce une réflexion surtout lorsque l’on dresse un parallèle avec le procès de Gdim Izik. La justice peut donner ce qu’elle a de meilleur et de pire aussi. Lire la suite