Le Maroc prêt à assouplir son régime de change
C’est le FMI qui le dit. "Le Maroc a les moyens de gérer un processus graduel", a indiqué Nicolas Blancher, conseiller au bureau du directeur Moyen-Orient et Asie centrale, au terme de la mission d’une équipe du Fonds. L’analyse des risques effectuée par l’institution le conforte dans cette idée. La balance des paiements s’améliore et la dette extérieure ne constitue pas un souci aujourd’hui, indique le FMI. Par ailleurs, les stress tests menés auprès des banques ont démontré leur résistance face à un choc de changes. Même indirectement, elles ne courent pas un grand risque puisque l’endettement en devises des entreprises est jugé faible.