Suite au décès du pape François à l’âge de 88 ans, les cardinaux du monde entier affluent à Rome pour assister à ses obsèques et participer aux congrégations générales en vue du conclave qui désignera son successeur.

Le conclave devrait débuter entre le 5 et le 10 mai, selon les règles vaticanes. Les cardinaux-électeurs se réuniront dans la Chapelle Sixtine pour voter jusqu’à quatre fois par jour, jusqu’à l’élection d’un nouveau pape. La célèbre fumée blanche signalera l’issue du vote.

Le cardinal camerlingue, Kevin Farrell, assure la gestion des affaires courantes du Vatican durant cette période de vacance du pouvoir. Il est chargé d’organiser les funérailles et de convoquer les réunions préparatoires du conclave.

François, fidèle à son souhait de sobriété, sera inhumé dans la basilique Sainte-Marie Majeure, et non au Vatican. Un choix qui marque une rupture avec la tradition, tout en affirmant une volonté d’humilité et de simplicité jusqu’au dernier jour.

M.Ba.

Le Groupe Maroc Telecom et Visa ont signé un Memorandum d'entente (MoU) pour établir un cadre de collaboration global et explorer des opportunités de coopération au Maroc et dans les filiales africaines du Groupe. Ce partenariat marque une étape clé dans l’expansion des paiements digitaux et le renforcement de l’inclusion financière sur le continent, indique un communiqué de l'opérateur télécoms mardi.

Ce partenariat inédit débute avec MT Cash, la solution de Mobile Money de Maroc Telecom, qui intégrera les solutions de paiement Visa dans ses portefeuilles numériques. Cette innovation permettra à ses utilisateurs d’effectuer des paiements électroniques sécurisés, des transferts d’argent, des paiements aux commerçants, et bien plus encore. L'alliance permettra ainsi d'élargir l’accès aux services financiers digitaux, d'accélérer la transformation numérique du continent et de proposer des solutions de paiement innovantes, adaptées aux besoins des populations sous-bancarisées. Elle viendra aussi stimuler l’adoption des paiements mobiles et faciliter l’inclusion financière dans l’ensemble des pays où l’opérateur est présent.

E.M.G.

Deux conventions ont été signées mardi à Meknès, en marge de la 17e édition du Salon International de l’Agriculture au Maroc (SIAM 2025), afin de promouvoir une gestion durable de l’eau agricole et renforcer la résilience climatique de l’agriculture. 

La première porte sur la gestion participative de la nappe phréatique de Fès-Meknès, avec un programme d’action concerté visant à concilier préservation de l’écosystème et besoins économiques de la région. 

La seconde convention établit un cadre de coopération entre les ministères de l’Agriculture et de l’Eau pour partager données et expertises, développer des services climatiques pour le secteur agricole, et renforcer les compétences des acteurs concernés. 

Inwi présente une nouvelle gamme de Fibre Optique, offrant des débits allant jusqu’à 1 Gbps, conçue pour répondre aux besoins de tous les utilisateurs, qu'ils aient des attentes basiques ou plus avancées. 
Cette initiative fait partie de l'engagement de l'opérateur à rendre l'Internet Très Haut Débit accessible à un large public au Maroc. 

Les prix ont été revus à la baisse : l’offre 50 Mbps est maintenant à 299 DH (contre 349 DH), l'offre 100 Mbps à 349 DH (au lieu de 449 DH), et l’offre 200 Mbps est à 449 DH (contre 649 DH précédemment). 

De nouveaux débits de 500 Mbps à 749 DH et 1 Gbps à 949 DH sont également proposés. 

Les clients actuels bénéficieront automatiquement d’un doublement de leur débit sans frais supplémentaires. La couverture de la Fibre a également été étendue à la plupart des régions du pays. 

A noter qu'Inwi introduira le WiFi 7 en mars 2025,, permettant des vitesses jusqu’à quatre fois supérieures et une latence minimale, offrant ainsi une expérience Internet domestique optimale.

Michael Delafosse, maire de Montpellier et Président de la métropole, a réaffirmé la position de la France sur la question du Sahara marocain. Il appuyé "la position de la France de reconnaissance de la souveraineté sur le Sahara occidental que nous devons appeler le Sahara marocain", a t'il indiqué à l'issue de son entretien avec Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger.

Bourita s'est entretenu, ce jour à Rabat, avec le maire de la Municipalité de Montpellier, qui a manifesté sa volonté de mettre la coopération décentralisée au service du nouveau Partenariat d'exception renforcé entre le Maroc et la France.

Best Biscuits Maroc (BBM), filiale du groupe Anouar Invest, consolide ses capacités de production. La société vient d'inaugurer l’extension de son usine de Had Soualem, marquant une étape significative dans son développement industriel.

Cette inauguration s'est déroulée en présence de Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce, du top management du groupe, ainsi que de plusieurs représentants des autorités locales et gouvernementales. Ce projet d'extension a mobilisé un investissement total plus de 420 millions de DH, réalisé sur la période 2022-2025. Il comprend des lignes de production de gaufrette (Pickers) et de génoise, ainsi qu’une nouvelle unité de chocolaterie. Avec cette montée en régime, l'industriel vient répondre à la demande croissante du marché national et international. Ce projet permettra à terme la création de 700 emplois directs et de 3 500 emplois indirects, contribuant significativement à l’économie locale, souligne le top management.

Pour Mezzour, à travers ce projet, son département soutient la montée en gamme des acteurs de la filière tout en consolidant la dynamique de substitution aux importations et de création d’emplois à valeur ajoutée. « Le ministère continuera d’accompagner les industriels marocains qui s’engagent dans l’innovation, la production locale et l’export », a-t-il souligné.

BBM scelle une nouvelle convention avec le MIC. Ph. MIC

BBM a également conclu une nouvelle convention avec le ministère pour le lancement d’un programme d’investissement visant la réalisation d’une nouvelle unité de production et l’installation de nouvelles lignes de production visant le développement du marché de la biscuiterie et la montée en gamme pour le segment gaufrettes, biscuits et génoises. Coût total de l'investissement : 275 millions de DH. Ce projet permettra de créer 300 emplois directs et visera outre le Maroc, le développement des exportations vers la Mauritanie, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, la Guinée Conakry,l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, les Etats Unis, le Yémen, la France et le Canada.

E.M.G.

Le Policy Center for the New South (PCNS) et l'Union africaine (UA) ont signé un protocole d'accord, mardi à Rabat, visant à améliorer la compréhension des enjeux africains et à élaborer des politiques publiques basées sur des données fiables et des échanges interdisciplinaires. 

Ce partenariat, d'une durée de trois ans, couvrira des thématiques stratégiques telles que la lutte contre le terrorisme, la reconstruction post-conflit, le changement climatique, les transitions démocratiques, la gouvernance, et la sécurité maritime. 

Par ailleurs, le protocole inclut l'organisation de séminaires, conférences et publications conjointes. 

A noter que cette signature a eu lieu lors du 2e séminaire-dialogue sur la "Gouvernance inclusive", favorisant les échanges entre l'UA, la société civile, les médias et des experts.

La coopération universitaire entre le Maroc et la France s'apprête à franchir une nouvelle étape. C’est ce qu’a affirmé mardi à Rabat Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, à l’issue d’une rencontre avec le ministre de l’Enseignement supérieur, Azzedine El Midaoui.

Les discussions ont porté sur la dynamisation des partenariats entre les universités marocaines et celles de la région Île-de-France, première région étudiante d’Europe, qui accueille déjà de nombreux étudiants et chercheurs marocains.

Le ministre a souligné que cette rencontre s’inscrit dans le prolongement de la visite du président français au Maroc en octobre dernier. Plusieurs axes de collaboration devraient être concrétisés prochainement, notamment la mobilité académique et l’échange d’expertises.

Un nouveau décret, publié récemment au Bulletin officiel, vient simplifier cette coopération : les étudiants marocains en France seront désormais dispensés de la procédure d’équivalence. Cette mesure vise à faciliter les échanges et à renforcer les liens académiques entre les deux pays.

M.Ba.

Le ministre délégué français chargé de l’Europe, Benjamin Haddad, a plaidé mardi à Meknès pour un renforcement des échanges d’expériences et du transfert de savoir-faire agricole entre le Maroc et la France, lors d’une conférence de haut niveau tenue dans le cadre du SIAM 2025.

Soulignant l’urgence de coopérer face aux défis climatiques, à la souveraineté alimentaire et à la préservation des ressources, Haddad a appelé à intensifier la coopération technique, à travers des solutions innovantes et adaptées aux réalités locales.

Il a salué le choix de la France comme invité d’honneur de cette 17ᵉ édition du Salon, y voyant le reflet d’un partenariat stratégique et solide avec le Royaume. Il a également exprimé l’ambition de faire du partenariat franco-marocain un levier pour toute la Méditerranée.

Son homologue italien, Francesco Lollobrigida, a mis en avant la nécessité d’une coopération équilibrée entre l’Europe et l’Afrique sur les enjeux agricoles et climatiques, saluant notamment les initiatives bilatérales entre l’Italie et le Maroc dans le domaine de l’eau.

M.Ba.

Le FMI prévoit une croissance de 3,9% pour le Maroc en 2025 et de 3,7% en 2026. 

L'inflation devrait atteindre 2,2% en 2025 et 2,3% en 2026, tandis que le taux de chômage, qui était de 13,3% en 2024, devrait légèrement diminuer à 13,2% en 2025, puis à 12,9% en 2026. 

Concernant le solde du compte courant du Maroc, il devrait s'établir à -2% en 2025, puis à -2,2% en 2026. 

S'agissant de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, la croissance devrait passer de 1,8% en 2024 à 2,6% en 2025, et atteindre 3,4% en 2026. 

Par ailleurs, ces prévisions sont révisées à la baisse par rapport aux précédentes estimations du FMI.

Le Festival Du Bachelier lance pour la première fois au Maroc l'événement "Destination Succes", qui se tiendra les 25 et 26 avril 2025 au Morocco Mall. 

Ce forum dédié à l'orientation professionnelle et académique des bacheliers rassemblera des entreprises et des établissements d'enseignement supérieur afin d'accompagner les jeunes dans la définition de leur avenir. 

En plus des conseils d'orientation, l'événement proposera des opportunités de stages et d'emplois. Organisé en partenariat avec le ministère de l'Éducation nationale et diverses entreprises telles que RatpDev Casablanca, Maghreb Steel et Crédit Agricole du Maroc, "Destination Succes" vise à aider les bacheliers à faire des choix éclairés pour leur future carrière. 

L'événement s'inscrit dans une série d'initiatives du Festival Du Bachelier, incluant un documentaire sur les métiers d'avenir et un tournoi éducatif, la "Moroccan’s Students League". Un projet de plateforme digitale pour l'orientation post-bac en Afrique est également en développement.

Le président russe Vladimir Poutine a annoncé mardi la prochaine tenue d'un sommet Russie-Ligue arabe cette année, sur fond de tensions sans précédent avec l'Occident provoquées par le conflit en Ukraine.

La Russie a effectué un virage spectaculaire vers ses partenaires asiatiques, africains et arabes depuis le début du conflit en Ukraine en 2022 et la mise en place de lourdes sanctions occidentales contre Moscou.

"Nous envisageons d'organiser cette année un sommet de la Russie avec les pays arabes", a déclaré Poutine, en recevant au Kremlin le sultan d'Oman Haitham bin Tarik al Said.

"Beaucoup de nos amis dans le monde arabe soutiennent cette idée", a assuré le président russe, en invitant le sultan d'Oman à ce "sommet de la Ligue arabe et la Russie" dont il n'a pour l'heure pas précisé la date, ni le lieu.

Cette première rencontre entre les chefs d'Etat russe et omanais dans l'histoire des relations bilatérales, selon le Kremlin, intervient quelques jours après un déplacement en Russie de l'émir du Qatar, Cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani.

La société minière canadienne opérant au Maroc, Corporation de Minéraux Stratégiques du Maroc (CMSM ou MCC) a annoncé, mardi 22 avril 2025, lancement d’un programme d’exploration en deux phases sur sa propriété Timarighine (Ouarzazate), où elle détient une option pour acquérir un intérêt de 100 %.

Dans un communiqué, elle affirme que cette initiative d'exploration fait suite à une récente visite du site et à une reconnaissance préliminaire de la propriété Timarighine. Les premières opérations réalisées concernent notamment le creusement d'une tranchée perpendiculaire à une structure minéralisée sub-verticale, interprétée comme s'étendant sur environ 1 km de long. La société affirme avoir identifié une minéralisation primaire "significative" (figure 1) dans un système de dykes en stockwork, caractérisé principalement par des oxydes de fer, notamment de l'hématite et de la pyrite, avec un peu de chalcopyrite et d'arsénopyrite - des minéraux souvent associés à des systèmes de minerais d'or. Un total de neuf échantillons choisis a été prélevé sur la structure principale subverticale présentant une minéralisation visible à faible profondeur, entre 8 et 10 m sous la surface.

Les échantillons ont été analysés au laboratoire African Laboratory for Mining and Environment (« Afrilab ») à Marrakech, au Maroc.

Tous les échantillons ont été analysés pour le cuivre et ont donné des teneurs comprises entre 0,78 % et 8,14 % Cu. Ce type de minéralisation constituera le point central des prochaines activités d’exploration.

Si la 1re phase est lancée durant ce mois, la 2e consistera en une première campagne de forage au diamant totalisant entre 1.000 et 2.000 m. Elle permettra de"mieux délimiter les zones minéralisées en profondeur et à évaluer le potentiel plus large du projet", selon MCC. A noter que le programme de forage sera supervisé par GoldMinds Geoservices, société indépendante de conseil en géologie.

E.M.G.

Le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication – département de la Culture – a annoncé l’ouverture des candidatures pour la 5e édition du Festival national des amateurs du théâtre, prévue à Marrakech du 14 au 19 juin 2025.

Les troupes théâtrales amateurs souhaitant participer doivent envoyer leur dossier à la Division du théâtre – Direction des arts avant le 9 mai à 16h. Le dossier doit comporter une demande de participation, un enregistrement de la pièce sur support électronique, une fiche technique, l’affiche du spectacle et les documents juridiques de la troupe.

A noter que les candidatures sont à adresser à l’adresse suivante : 17, rue Michlifen, Agdal, Rabat. 

La ville de Fès signe un nouveau protocole de jumelage avec Montpellier. Ce protocole vient d'être conclu à l'occasion de la visite de Michaël Delafosse, maire de la ville française au Maroc. 

"Depuis 2003, Montpellier est jumelée avec la ville de Fès, au Maroc. Avec son maire et mon ami Abdeslam Bakkali, nous venons de signer un nouveau protocole de jumelage. Cette signature marque une volonté commune d’impulser de nouvelles coopérations", annonce Delafosse sur son compte X. 

Dans le domaine culturel, cette alliance permettra de rapprocher le Festival Arabesque et le Festival des Musiques Sacrées de Fès, alors que sur le volet du patrimoine ce jumelage vise notamment à mettre en valeur la plus ancienne bibliothèque du monde que possède Fès et sa Medina.

Ce jumelage concerne aussi le tourisme, avec l'objectif de développer des liaisons aériennes entre les deux villes. Il touche le volet universitaire, en favorisant les échanges entre chercheurs et étudiants, en particulier entre Polytech et le département d’ingénieurs de l’Université Sidi Mohamed Ben Abdellah (USMBA). L'économie n'est pas en reste avec l'ambition de coopérer dans les domaines des énergies renouvelables et des industries culturelles/ créatives.

"Montpellier est un pont vivant entre la France et le Maroc, porté par une diaspora dynamique, créative et engagée dans tous les domaines. De nombreux responsables universitaires marocains ont été formés à Montpellier, devenant aujourd’hui des ambassadeurs naturels et puissants de notre ville", se réjouit Delafosse. 

Le réseau Epik Leaders tiendra une nouvelle édition de l’Africa Future Leaders Day, un événement rassemblant plus de 300 jeunes de 15 pays africains, ainsi que des étudiants marocains issus d’une trentaine de clubs universitaires. L’objectif est de créer un espace d’échange autour des enjeux majeurs auxquels l’Afrique est confrontée.

L’initiative s’inscrit dans une dynamique de coopération panafricaine, avec pour ambition de faire du Maroc un point d’ancrage pour une nouvelle génération de leaders engagés.

Le programme comprendra des tables rondes, des ateliers pratiques, des séances de mentorat et des rencontres collaboratives, axés sur l’entrepreneuriat, l’employabilité, l’éducation et le développement durable. Soutenue par des partenaires comme Pharma 5, AXA et Concentrix, cette journée entend favoriser l’émergence d’initiatives concrètes portées par la jeunesse africaine, en misant sur la formation, le réseau et le partage d’expérience.

S.S.

Le Musée de l’Art culinaire marocain à Marrakech accueillera samedi une soirée culturelle consacrée à la rencontre entre la mode traditionnelle et la gastronomie. L’événement débutera par une exposition de caftans anciens, suivie d’un défilé de pièces issues de collections privées, puis de tenues traditionnelles azerbaïdjanaises, présentées en partenariat avec Nargis Magazine.

Des stylistes marocains tels que Wafaa Idrissi et Mina Binebine proposeront ensuite des créations contemporaines inspirées de l’artisanat local. 

Organisée par l’Association Route de la Soie et d’Al Andalus, cet événement s’inscrit dans une démarche de valorisation du patrimoine culturel marocain à travers ses expressions vestimentaires et culinaires.

S.S.

Le secteur agricole marocain devrait enregistrer une croissance de 5,1 % en 2024-2025, après une baisse de -4,8 % l’année précédente, selon le ministère de l’Agriculture. Cette progression s’explique par une nette amélioration des conditions climatiques, notamment les fortes pluies de mars et début avril, qui ont permis de relancer la campagne céréalière après un début difficile.

Le cumul pluviométrique national a atteint 293 mm, soit une hausse de 19 % par rapport à la campagne précédente. La surface cultivée en céréales principales est estimée à 2,62 millions d’hectares, en augmentation de 6 %. La production prévisionnelle des trois principales céréales est estimée à 44 millions de quintaux, soit une hausse de 41 % par rapport à 2023-2024. Elle se répartit comme suit : 24 Mqx de blé tendre, 10 Mqx de blé dur, et 9,5 Mqx d’orge.

Trois régions concentrent 80 % de cette production : Fès-Meknès (36 %), Rabat-Salé-Kénitra (28 %) et Tanger-Tétouan-Al Hoceima (16 %).

Toyota s’impose comme la marque automobile la plus appréciée en Afrique selon une étude récente de Sagaci Research, avec 78 % de taux de préférence parmi ceux qui en ont déjà possédé une. 

Cette popularité s’explique par sa fiabilité et la disponibilité des pièces, notamment grâce au réseau de distribution de CFAO en Afrique de l’Ouest et centrale. D’autres marques comme Mercedes (63 %) et BMW (59 %) suivent, tandis que Suzuki, Dacia et Volkswagen dominent dans certaines régions spécifiques.

Malgré cet engouement pour certaines marques, la possession de véhicules reste limitée, avec seulement 22 % des Africains équipés. L’Afrique du Sud affiche le taux le plus élevé (50 %), tandis que plusieurs pays d’Afrique de l’Est et de l’Ouest, comme l’Éthiopie ou le Burkina Faso, sont sous la barre des 13 %. Le taux de motorisation varie aussi selon le revenu (45 % chez les plus riches contre 11 % chez les plus modestes) et l’âge, mais l’écart hommes-femmes est minime (22 % contre 21 %).

"Les disparités dans la possession d'une voiture en Afrique soulignent à la fois les opportunités de croissance et les défis de la région. Si le leadership de Toyota en matière de préférence de marque est indéniable, les taux de possession relativement faibles, en particulier en Afrique de l'Est et de l'Ouest, suggèrent que de nombreux consommateurs n'en sont encore qu'aux premiers stades de leur réflexion sur l'acquisition d'une voiture", souligne Julien Garcier, DG de Sagaci Research.

Le Centre Régional d’Investissement (CRI) de la Région de Dakhla-Oued Eddahab a tenu, lundi 21 avril 2025, son premier Conseil d’Administration de l’année, sous la présidence de Karim Zidane, ministre délégué chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des Politiques Publiques.

Cette rencontre a permis de revenir sur les activités du CRI en 2024, année marquée notamment par l’approbation de 118 projets d’investissement d’une valeur totale de plus de 2 milliards de DH. Ces projets vont ainsi permettre de créer 2.707 emplois directs. Le Conseil a également pris connaissance de l’arrêté des comptes de l’exercice 2024 et du rapport annuel d’activités. 

Dans son allocution d’ouverture, le ministre a rappelé la vision de SM le Roi Mohammed VI qui place l’investissement productif au cœur de la stratégie nationale pour un développement durable et inclusif, particulièrement dans les provinces du Sud. Il a ainsi mis en lumière les projets structurants en cours dans la région, tels que le port Dakhla Atlantique, le raccordement électrique, l’autoroute Tiznit–Dakhla, ainsi que les initiatives dans les énergies renouvelables. Karim Zidane a, en outre, réaffirmé l’importance de la mise en œuvre effective de la nouvelle Charte de l’investissement, notamment par le renforcement de la déconcentration administrative et la mise en place de dispositifs adaptés pour soutenir les TPME.

La récolte céréalière pour l'actuelle campagne agricole devrait augmenter de 41% dépassant même les attentes. Selon les prévisions initiales, elle devrait atteindre 44 millions de quintaux (Mqx), en hausse de 41% par rapport à la campagne précédente, a annoncé, mardi à Meknès, le ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, Ahmed El Bouari.

"La campagne agricole actuelle s’annonce prometteuse à tous les niveaux. Après un début difficile, le mois de mars et le début du mois d’avril ont été marqués par d’importantes précipitations, qui ont eu un impact très positif sur la situation agricole dans les différentes régions du Royaume", a indiqué M. El Bouari qui s'exprimait à l'ouverture d'une conférence internationale de Haut niveau, organisée à l'occasion de la 17e édition du Salon international de l'Agriculture au Maroc (SIAM), qui se tient jusqu'au 27 avril à Meknès.

Le ministre a, dans ce sens, relevé que l'état du couvert végétal des céréales d'automne s'est nettement amélioré, ce qui a contribué à une hausse de leur rendement, notamment dans les zones favorables. En prenant en compte l'amélioration des cultures de printemps, la situation du cheptel suite aux récentes pluies, ainsi que la bonne performance de la majorité des autres activités agricoles, la croissance du secteur agricole est estimée à 5,1%, contre -4,8% lors de la campagne précédente.

Anas Sefrioui met fin aux rumeurs sur une supposée acquisition du club de football anglais  Sheffield Wednesday. Dans un communiqué, le patron du Groupe Addoha a démenti formellement les rumeurs relayées par certains médias faisant état d’une prétendue acquisition du club de football.

"Aucune discussion, négociation ni intention d’investissement n’a été engagée par Monsieur Sefrioui, directement ou indirectement, dans ce club ou dans tout autre club de football", lit-on dans ce communiqué. Le patron d'Addoha dit d'ailleurs regretter la circulation de ces informations inexactes et affirme qu’elles ne reposent sur aucun fondement.

Finéa, filiale du Groupe CDG, vient de déployer deux solutions de financement innovantes, spécialement conçues pour les TPME adjudicataires de marchés publics. Ces solutions, dénommées "Damane Tamwin" et "Damane Istirad", s’inscrivent pleinement dans la stratégie de l’institution visant à stimuler la participation des TPME nationales à la commande publique, véritable levier de développement économique régional et national.

Concernant "Damane Tamwin",il s'agit d'une solution innovante pour renforcer la trésorerie des TPME titulaires de marchés publics. Ce mécanisme garantit le paiement des fournisseurs locaux, permettant ainsi de sécuriser les approvisionnements et de respecter les engagements contractuels dans les meilleures conditions, explique la filiale de la Caisse de Dépôt et de Gestion.

Quant à "Damane Istirad",  elle permet d'accompagner les TPME dans leurs opérations d’importation dans le cadre de la commande publique. Ce dispositif vise à sécuriser les paiements aux fournisseurs étrangers et à fluidifier les transactions, en partenariat avec des établissements bancaires de confiance, souligne Finéa.

E.M.G.

Bank Of Africa (BOA) a intégré l’Alliance Africaine pour le Capital Naturel (ANCA), devenant la première institution membre au Maroc et dans la région MENA. Ce partenariat reflète l'engagement de BOA, sous la présidence d’Othman Benjelloun, en faveur de la finance durable et de la promotion d’économies africaines respectueuses de la nature.

Brahim Benjelloun-Touimi, Administrateur Directeur Général de BOA, a salué cette initiative : « Nous sommes ravis de rejoindre l'ANCA » et de pouvoir « collaborer avec des institutions partageant notre vision pour le développement du secteur financier africain. » Il a également souligné que ce partenariat contribuera à « un impact durable sur l'inclusion financière et l'entrepreneuriat à l’échelle du continent. »

Depuis plusieurs années, BOA développe des solutions financières innovantes dans des domaines clés tels que l’efficacité énergétique, la gestion de l’eau et l’économie circulaire. La banque a également intégré les risques environnementaux, sociaux et climatiques dans sa stratégie de gestion, et se distingue par son engagement via la Fondation BMCE pour l’Éducation et l’Environnement ainsi que par ses certifications ISO pour la gestion environnementale et énergétique.

Créée en 2022 par la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique et FSD Africa, l’ANCA réunit des institutions financières, des régulateurs et des acteurs du développement pour mobiliser une réponse collective face aux enjeux environnementaux sur le continent.

La Fondation Nationale des Musées (FNM) et la Région Île-de-France ont officialisé, au Musée Mohammed VI de Rabat, une déclaration d’intention en vue d’un partenariat culturel. Cette collaboration prévoit notamment l’organisation de la première grande exposition de la Cité de la Culture Africaine – Musée du Continent.

Les deux parties souhaitent renforcer leur coopération dans plusieurs domaines : conservation et acquisition d’œuvres d’art contemporain africain, développement d’outils de médiation adaptés au public, et prêt d’œuvres issues du Fonds régional d’art contemporain (Frac) Île-de-France.

Le président de la FNM, Mehdi Qotbi, a salué le soutien de Sa Majesté le Roi Mohammed VI à la culture et aux musées, mettant en lumière le rôle du Maroc comme pont entre l’Afrique et l’Europe. 

De son côté, Valérie Pécresse, présidente de la Région Île-de-France, a rappelé les liens étroits entre sa région et le Maroc, et s’est félicitée de l’implication du Frac dans l’exposition inaugurale du musée, notamment à travers la présélection des œuvres et le commissariat de l’événement.

Le ministre du Transport et de la Logistique, Abdessamad Kayouh, a annoncé l’élaboration de 10 plans d’orientation des zones logistiques dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale pour renforcer la compétitivité du secteur. Ces projets touchent plusieurs régions du Maroc, incluant Casablanca-Settat, Fès-Meknès, Marrakech-Safi, et l’Oriental, ainsi que des zones stratégiques à El Guerguerat et autour du port Dakhla Atlantique.

Le ministre a évoqué l’ouverture récente de la zone logistique de Laqliâa, dans la région d’Ait Melloul, sur 45 hectares, pour un investissement de 350 millions de dirhams. De nouveaux projets sont également en cours, notamment à Fès, Casablanca, Kénitra, et Béni Mellal, visant à développer des zones logistiques dédiées aux professionnels et en adéquation avec les normes internationales et environnementales.

Kayouh a souligné l’importance de ces zones dans la réduction du coût du transport, un facteur majeur dans la formation des prix finaux, et dans l’amélioration de l’aspect environnemental, en prévoyant notamment la réduction du nombre de grands camions circulant dans les centres-villes grâce à la connexion directe entre les zones logistiques et les autoroutes.

M.Ba.

Le réseau national des voies express du Maroc s'étend actuellement sur 2.177 km, a révélé, lundi à Rabat, le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, lors d’une séance des questions orales à la Chambre des représentants. Ce réseau en pleine expansion comprend des projets stratégiques comme la voie express reliant Tiznit à Dakhla et la connexion entre Fès et Taounate, qui visent à améliorer l'accessibilité entre les régions et à renforcer la fluidité du transport.

Le ministre a souligné l’importance de ces infrastructures pour la sécurité des usagers et l’amélioration du service offert. Parallèlement, il a annoncé la mise en place d’un programme de développement à l’horizon 2030, en collaboration avec la Société nationale des Autoroutes du Maroc (ADM), pour moderniser et étendre le réseau autoroutier, notamment à travers des projets comme le triplement de l’autoroute Casablanca-Berrechid et la réalisation de nouvelles autoroutes stratégiques.

Dans le cadre de la Coupe du Monde 2030, le ministre a également précisé que 30 villes seront réhabilitées pour améliorer leur accessibilité routière. De plus, près de 3 milliards de dirhams sont consacrés annuellement à la maintenance du réseau, garantissant ainsi la pérennité des infrastructures existantes et répondant à l’accroissement du trafic routier.

M.Ba.

Les finances publiques sont devenues un indicateur majeur de l’efficacité des politiques publiques, ont souligné les participants à la rencontre scientifique ouverte lundi à Fès, dans le cadre de la semaine des finances publiques. Ce séminaire, qui se poursuit jusqu’au 24 avril, met l’accent sur la gestion des ressources publiques, la reddition des comptes et la bonne gouvernance, dans un contexte marqué par des enjeux tels que la durabilité financière et la généralisation de la protection sociale.

Le doyen de la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Fès, Mohammed Bouzlafa, a rappelé que les finances publiques ne se limitent plus à un simple mécanisme d’audit, mais sont désormais au cœur de la mise en œuvre des grandes orientations stratégiques, notamment à travers la réforme de la loi des finances. Il a souligné l’importance de ce séminaire pour renforcer les équilibres socio-économiques et relever les défis du financement public.

La semaine scientifique, qui rassemble des universitaires et des représentants d’institutions publiques, aborde divers sujets tels que la gestion du déficit budgétaire, les défis de la lutte contre les crises et la digitalisation des finances.

À l’issue de cet événement, des recommandations seront formulées pour améliorer l’efficacité et la durabilité des finances publiques au Maroc, avec l’objectif de favoriser une meilleure gouvernance.

M.Ba.

La ministre de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, Naïma Ibn Yahya, a présenté devant la Chambre des représentants les axes majeurs du projet de politique familiale sociale. Ce projet, en cours d’approbation, repose sur une enquête de terrain ayant permis d’identifier les préoccupations prioritaires des familles marocaines.

La ministre a indiqué que ce texte vise à renforcer la résilience des familles, consolider leur cohésion, promouvoir l’éducation aux valeurs, améliorer la prise en charge familiale, la gouvernance et les mécanismes de veille sociale. Il s’inscrit dans une approche participative et scientifique, alignée sur les Hautes Orientations Royales et le programme gouvernemental.

Naïma Ibn Yahya a également annoncé l’élaboration d’une stratégie nationale pour l’économie de prise en charge sociale. Elle ambitionne d’alléger les charges pesant sur les familles, notamment celles liées à la petite enfance et aux personnes âgées, en tenant compte des besoins sociaux et des évolutions démographiques.

M.Ba.

Le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a affirmé que le 4e Cycle de formation des observateurs africains des élections apporte une valeur ajoutée exceptionnelle au continent. L’initiative, portée par le Maroc, gagne en envergure avec 120 participantes et participants issus de 52 pays africains, traduisant l’engagement croissant de la jeunesse et des femmes dans les processus électoraux.

Le ministre a souligné que 68 % des participants sont des femmes et des jeunes, un chiffre en hausse par rapport à l’an dernier, qui témoigne d’une volonté de bâtir une gouvernance africaine moderne, inclusive et représentative. Ce programme entend doter le continent de compétences capables d'accompagner, avec rigueur et professionnalisme, les transitions démocratiques.

Ce cycle s’inscrit dans le cadre de la Vision Royale en faveur de l’intégration africaine. En parallèle, un séminaire sur la gouvernance inclusive met cette année l’accent sur le leadership féminin en Afrique, consolidant l’ambition d’un modèle de gouvernance par et pour les Africains.

M.Ba.

Adel El Fakir, DG de l’ONDA, a présenté en février 2025 la stratégie « Aéroports 2030 » pour moderniser les infrastructures et améliorer l’expérience passagers.

Le ministre du Transport et de la Logistique, Abdessamad Kayouh, a annoncé lundi le lancement d’un programme d’investissement de 28 MMDH dans le cadre de la vision "Aéroports 2030", lors d’une séance de questions orales à la Chambre des représentants.

Ce programme prévoit notamment la construction d’un nouvel aéroport international à Casablanca, conçu pour renforcer la connectivité avec les destinations lointaines. L’infrastructure sera reliée à une gare de train à grande vitesse, permettant de relier Marrakech en 50 minutes et Tanger en 30 minutes.

Parallèlement, plusieurs aéroports feront l’objet d’extensions, comme ceux de Rabat-Salé (4M passagers), Fès (5M) et Sania Ramel (2M), avec pour objectif global d’atteindre 80 millions de passagers d’ici 2030, contre 34 millions en 2024. Un nouveau terminal moderne est aussi prévu à l’aéroport Mohammed V sur 800 ha, avec une capacité de 40 millions de passagers.

Des mesures ont également été engagées pour fluidifier le passage des voyageurs, dont la suppression du scanner, la réduction du temps de sortie à moins de 25 minutes, l’introduction des portiques électroniques et l’usage des passeports biométriques.

M.Ba.

Le ministère de la Transition énergétique prépare un appel à manifestation d’intérêt (AMI) en vue de raccorder le réseau gazier national à la ville de Dakhla, dans le cadre de sa connexion au Gazoduc africain atlantique, a annoncé lundi la ministre Leila Benali à la Chambre des représentants.

Benali a précisé que ce projet s’inscrit dans le cadre du Gazoduc Nigeria-Maroc, actuellement en phase active de développement, notamment sur l’axe Sénégal-Mauritanie-Maroc. Les études de faisabilité et d’ingénierie ont été finalisées, tandis que les études de terrain et l’évaluation environnementale sont en cours.

Elle a également rappelé que ce projet d’envergure continentale a franchi un cap important avec la signature, fin 2024, de l’accord intergouvernemental et de l’accord avec le gouvernement hôte, lors d’une réunion ministérielle regroupant la CEDEAO, le Maroc et la Mauritanie.

Long de plus de 6.800 km, le Gazoduc africain atlantique vise à transporter 30 milliards de m³ de gaz par an et représente un investissement estimé à 25 milliards de dollars.

M.Ba.

L’indice des prix à la consommation (IPC) a enregistré une hausse de 1,6% au mois de mars 2025 par rapport à mars 2024, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP). Cette évolution résulte d’une augmentation de 2,2% des prix des produits alimentaires et de 1,1% des produits non alimentaires.

En glissement mensuel, l’IPC a toutefois baissé de 0,3% entre février et mars 2025. Cette variation est due à un repli de 0,7% des prix alimentaires, alors que les prix des produits non alimentaires sont restés stables.

Parmi les plus fortes baisses mensuelles figurent les "Viandes" (-4,7%), les "Produits laitiers et œufs" (-2,0%) et les "Huiles et graisses" (-1,4%). À l’inverse, les prix des "Légumes" et des "Fruits" ont augmenté respectivement de 4,9% et 1,7%.

Sur le plan régional, des baisses notables de l’IPC ont été relevées à Guelmim (-1,8%) et Laâyoune (-1,5%), tandis que des hausses ont été enregistrées à Kénitra et Al-Hoceima (+0,9%). L’inflation sous-jacente, quant à elle, a diminué de 0,6% sur un mois et progressé de 1,5% en rythme annuel.

M.Ba.

L’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC) a annoncé qu’elle a visé, en date du 21 avril 2025, le prospectus préliminaire relatif à une augmentation de capital et/ou cession d’actions de NEXANS réservée aux salariés du groupe.

L’opération se fera par l’émission et/ou cession d’un maximum de 600.000 actions. Au Maroc, elle opération concerne les salariés des entités NEXANS Maroc et SIRMEL. A noter que la période de réservation au Maroc s’étalera du 5 au 22 mai 2025 inclus, alors que le prix de souscription sera fixé le 20 juin prochain.

Attijariwafa bank (AWB) et la Société Marocaine d’Ingénierie Touristique (SMIT) ont signé une convention de partenariat stratégique visant à stimuler l’innovation technologique et à dynamiser l’investissement touristique au Maroc.

Conclue lors du GITEX Africa tenu à Marrakech, par Hind Driouech, Directrice Exécutive en charge du Marché de l’Entreprise d’AWB, et Imad Barrakad, DG de la SMIT, cette alliance constitue une avancée majeure dans le soutien au financement des TPME innovantes, engagées dans des investissements en faveur de la digitalisation de services touristiques, souligne AWB. Il vise à renforcer le développement du secteur touristique marocain en intégrant des solutions technologiques de pointe pour enrichir l’expérience des visiteurs et accroître l’attractivité des destinations touristiques du Royaume.

Concrètement, l'accord permettra de favoriser le soutien aux projets innovants des TPME à travers l’accompagnement de la transformation digitale des investisseurs touristiques, la mise à disposition de solutions de financement adaptées, et un suivi sur-mesure tout au long du parcours de croissance des acteurs touristiques.

Sur le volet de l'ingénierie touristique, cette alliance permettra de mutualiser les compétences et le savoir-faire des deux partenaires en matière de structuration, de montage et de promotion des projets d’investissement touristique. Enfin, les deux parties mèneront des actions conjointes et des événements (ateliers, formations, rencontres B2B) pour renforcer l’écosystème touristique et promouvoir les opportunités d’investissement.

E.M.G.

L'Office National de l'Electricité et de l'Eau potable (ONEE) a tenu, lundi la 8e session de son Conseil d'administration. Cette rencontre, présidée par la ministre de l’Economie et des Finances, Nadia Fettah, sur délégation du chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a permis de revenir sur les réalisations de la période 2022-2024. Au total, plus de 22 milliards de DH, dont 10,7 milliards de DH pour l'électricité et 11,3 milliards de DH pour l'eau potable et l'assainissement liquide, ont été investis sur cette période.

Ces investissements, souligne l'Office, ont porté la puissance électrique installée à 12.017 MW, dont 45,4% en énergies renouvelables, se rapprochant ainsi de l'objectif fixé par le Royaume pour porter leur part à plus de 52% en 2030.

L'Office assure que ces réalisations ont permis l’équipement d’un débit global en eau potable de 86,3m3/s portant ainsi le taux d'accès à l'eau potable en milieu rural à 98,8% au profit d'environ 13,55 millions d'habitants, outre la réalisation de sept nouvelles stations de dessalement de l'eau de mer d'une capacité de 71,5 Mm3/an.

En 2024, l'Office a assuré la satisfaction de la demande électrique ayant atteint 45.713 GWh, en progression de 3,9% par rapport à l'année précédente, avec un pic de consommation de 7.580 MW.

Concernant l'activité de l’eau potable, la production de l'Office s'est établie en 2024 à 1.374 Mm3, dont 934 Mm3 à partir des eaux de surface, 374 Mm3 à partir des ressources souterraines et 66 Mm3 à partir du dessalement de l'eau de mer.

L'Office National de l'Electricité et de l'Eau potable (ONEE) mise gros pour la période 2025-2030. Il a dévoilé, ce lundi lors de la tenue de la 8e session son Conseil d'administration, son plan d'équipement d'ici 2030. Ce plan est axé sur le développement et la réalisation de projets visant l'accélération de la transition énergétique par l'intégration massive des énergies renouvelables (EnR), le développement des moyens adéquats de stockage et de flexibilité et le renforcement du réseau de transport et sans expansion, ce qui permettra d'atteindre dès fin 2027 un taux de capacité installée en énergies renouvelables de 56%.

Au total, il nécessitera des investissement de 177 milliards de DH pour l'électricité sur la période concernée, et 43 milliards de DH pour l'eau potable, à financer à hauteur de 72% par le secteur privé. Selon l'Office, ce plan prévoit la réalisation d’un programme de développement des capacités de production d’électricité renouvelable de 100 milliards de DH, pour une capacité de 12,5 GW, représentant 80% de la capacité additionnelle prévue pour la période 2025-2030.

La réalisation de ce programme EnR requiert l'anticipation de solutions de stockage et de flexibilité à travers notamment la réalisation en 2026 de projets de systèmes de batteries (BESS), d'une capacité totale de 1.600 MWh, et d'un programme de moteurs à combustion au gaz naturel d'une capacité entre 300 et 450 MW ainsi que de la centrale Turbine à Gaz d'El Wahda de 990 MW, dont la mise en service est prévue pour début 2027, détaille l'Office.

Concernant l'eau potable, le programme d'équipement porte sur la sécurisation de la production d'eau potable et le renforcement de l'offre destinée au milieu rural ainsi que l’optimisation de l'efficacité des réseaux de production existants. Une fois réalisés, ces projets permettront d'atteindre une capacité de dessalement de 63% par rapport aux besoins en eau potable en 2030.

Au terme de ces discussions, le Conseil a approuvé l'ensemble des résolutions qui lui ont été soumises et qui sont en phase avec les objectifs de l'Office.

Un Conseil de gouvernement se tiendra, jeudi 24 avril, sous la présidence du Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch. À l’ordre du jour, figurent l’examen de quatre projets de décrets : le 1er portant sur la protection et l’indemnisation des fonctionnaires du ministère de la Santé contre les risques professionnels, le 2e relatif au détachement ou à la mutation de certains agents vers l’Agence marocaine des médicaments et l’Agence du sang, le 3e modifiant le décret lié à l’Agence marocaine de développement de la logistique, et le dernier concernant l’ouverture de crédits supplémentaires au budget général. 

Le Conseil étudiera ensuite l’accord de siège signé à Rabat le 4 décembre 2024 entre le Maroc et l’Union des Conseils Économiques et Sociaux d’Afrique (UCESA), en vue de l’établissement du secrétariat permanent de l’Union au Maroc, ainsi que le projet de loi validant cet accord. 

Enfin, la réunion se clôturera par l’examen de propositions de nominations à de hautes fonctions, conformément à l’article 92 de la Constitution.

C'est SAR le prince héritier Moulay Hassan qui a donné, ce lundi 21 avril 2025 à Meknès, le coup d'envoi de la 17e édition du Salon International de l’Agriculture au Maroc (SIAM). L'événement qui reçoit cette année 1.500 exposants de 70 pays, met la France à l'honneur. Pour rappel, le Maroc était à l'honneur au salon de Paris. A Meknès, le Pavillon France, organisé de concert par Business France, le ministère de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire, l’Ambassade de France au Maroc, la Région Auvergne-Rhône-Alpes, la Région Occitanie et la Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc (CFCIM), accueille près de 50 exposants, et illustre la richesse et la complémentarité de la coopération franco-marocaine dans le domaine agricole.

Les relations France-Maroc dans le secteur agri-agro s’inscrivent dans une logique de co-construction durable. L’accord-cadre agricole signé en 2024 prévoit le renforcement des échanges de savoir-faire en matière de formation, de développement des filières animales et végétales, d’adaptation au changement climatique et de technologies agricoles innovantes.

« Premier producteur agricole de l’Union européenne pour un montant proche de 90 milliards d’euros en 2024, la France contribue à façonner les normes et les pratiques agricoles à l’échelle mondiale. La France joue un rôle majeur dans le secteur des intrants agricoles, étant le premier producteur européen et le premier exportateur mondial de semences », a déclaré Christophe Lecourtier, Ambassadeur de France au Maroc.

Le SIAM 2025 ouvre ses portes. Ph. YSA

« La France dispose également de plus de 500 entreprises dans le secteur des équipements agricoles et d’une offre unique dans le domaine des productions animales. C’est pourquoi, je vous invite à venir nombreux visiter le Pavillon France organisé au SIAM, dans le Hall international par Business Franc, en partenariat avec les Régions Auvergne-Rhône-Alpes et Occitanie, ainsi que la Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc (CFCIM) », a ajouté le diplomate.

Le Pavillon France a été inauguré par des officiels de l’administration française, avec une très forte délégation du secteur agricole associant entrepreneurs, interprofessions, écoles de formation technique et supérieure, institutions de recherche et de développement et représentants de régions agricoles, illustrant l’ambition des deux pays de renforcer leurs liens de coopération vers une agriculture plus productive, durable et résiliente.

« Être pays à l’honneur cette année au SIAM illustre la force et la profondeur des liens entre la France et le Maroc dans le domaine agricole. À travers le Pavillon France, nous réunissons un écosystème d’excellence – entreprises, régions, interprofessions, centres de recherche – mobilisé autour des grands enjeux communs que sont la sécurité alimentaire, la gestion durable des ressources ou encore la transition agroécologique. Le SIAM 2025 est plus qu’un salon : c’est une plateforme de coopérations concrètes et d’innovations partagées », a souligné Thierry-Alain Truong, Chef de Pôle – Pavillons France Agrotech, Business France.

Y.S.A.

SM le Roi Mohammed VI a adressé un message de condoléances et de compassion à Son Eminence le Cardinal Giovanni Battista Re, Doyen du collège des cardinaux (Cité du Vatican), suite au décès du Pape François Ier, survenu ce lundi. Dans ce message, le Souverain exprime "une profonde affliction et une vive émotion". 

"Nous tenons à vous présenter, et à travers vous, au monde chrétien, et plus particulièrement à l’honorable Eglise Catholique, l’expression la plus sincère de Nos condoléances et de Notre compassion à la suite de la disparition d’une éminente figure religieuse ayant consacré sa vie au service des idéaux suprêmes de l’Humanité toute entière et des nobles valeurs communes de foi, de liberté, de paix, d’amour et de solidarité entre les peuples, de même qu’elle est restée attachée à l’appel quant à la nécessité de protéger et de préserver l’environnement qui abrite l’ensemble de l’Humanité", poursuit le message Royal.

Evoquant la générosité et les sacrifices du défunt, SM le Roi a mis en avant son engagement dans la lutte contre la marginalisation et la pauvreté ainsi dans la défense de la dignité humaine. Il cite notamment son combat contre la migration illégale, outre son appel "inlassable" pour la consécration des valeurs de paix, de dialogue, de tolérance et de coexistence entre les religions monothéistes.

Le Roi Mohammed VI a par ailleurs évoqué la visite du pape au Maroc en 2019, qui a "consolidé le caractère distingué des relations solides liant le Royaume du Maroc et la Cité du Vatican et servi ainsi de socle pour la poursuite de la construction des passerelles du dialogue, de la compréhension et du respect mutuels entre les mondes chrétien et musulman". Il a, en ce sens, rappelé la signature avec le pape de +l’Appel d’Al Qods+ "qui insiste sur la garantie de la pleine liberté d’accès des fidèles des trois religions monothéistes à la Ville Sainte et sur le droit de chacune d’y exercer son propre culte".

L’actif net des OPCVM s’est établi à 709,84 milliards de DH à fin mars 2025, marquant une baisse de 0,82 % comparativement à fin février, selon l’ Association des sociétés de gestion et fonds d’investissement marocains (ASFIM). 

Cette diminution est principalement due à une décollecte nette de près de 20 milliards de DH, touchant surtout les fonds obligataires à court terme.

Sur le plan des performances, les OPCVM Actions se distinguent avec un gain mensuel de +5,96 % et une performance annuelle de +20,71 %, tandis que les OPCVM Monétaires affichent les rendements les plus modestes, avec +0,29 % sur le mois et +0,74 % sur l’année.

Le nombre total de fonds en activité à cette date s’élève à 591.

Le ministère de l’Équipement et de l’Eau organise, ce vendredi la 8ᵉ édition de la journée d’information sur les marchés du BTP pour l’année 2025, placée sous le thème : « 2025-2030 : des projets ambitieux pour un Maroc en pleine transformation ». L'événement aura lieu au Centre d’Accueil et de Conférences à Hay Riad (Rabat).

Cette rencontre vise à présenter les programmes prévisionnels de travaux du ministère de l’Équipement, du ministère des Transports et des établissements publics sous tutelle. Elle s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Contrat Programme signé entre le gouvernement et les professionnels du secteur.

L'événement offre une ouverture sur l’écosystème du BTP, permettant d’échanger autour des perspectives d’investissement, des défis à venir et des dispositifs d’accompagnement nécessaires. Il s’inscrit dans une dynamique nationale de transformation soutenue par une vision stratégique à l’horizon 2030.

Deux panels rassembleront ministres, experts et acteurs du secteur pour discuter de l’impact des projets d’investissement sur le développement du BTP. 

Le secrétariat d’État chargé de la Pêche maritime a annoncé, lundi, la levée de l’interdiction sur le ramassage et la commercialisation des produits conchylicoles collectés au niveau des zones conchylicoles classées Duna Blanca (site élevage huître) et Taourta-Oum Labouir relevant de la circonscription maritime de Dakhla.

Cette décision fait suite aux résultats des analyses effectuées par l’Institut National de Recherche Halieutique (INRH) au niveau des zones concernées, indique le secrétariat d’État dans un communiqué. Ces résultats d’analyses ont montré une stabilité du milieu et une purification totale des huîtres au niveau de Duna Blanca et des moules au niveau de Taourta Oum Labouir, précise le secrétariat. Ce dernier recommande ainsi aux consommateurs de ne s’approvisionner qu’en produits conditionnés, portant les étiquettes sanitaires d’identification et commercialisés dans les points de vente autorisés (marchés officiels).

L’Autorité de Contrôle des Assurances et de la Prévoyance Sociale (ACAPS) se dote d'une nouveau site web. Elle a mis en ligne cette plateforme entièrement repensée pour une navigation "plus fluide et intuitive".

"Ce portail modernisé renforce la transparence et l’accessibilité pour tous ses publics, qu’ils soient professionnels, partenaires institutionnels ou grand public", indique l'ACAPS. A noter que ce portailadopte une interface "responsive", assurant une navigation ergonomique sur ordinateur, tablette et smartphone. Parmi les nouveautés phares, un chatbot intelligent offre désormais une assistance en temps réel et permet d’accéder rapidement aux informations clés, telles que la réglementation des secteurs assujettis ou encore les statistiques et les publications de l’Autorité.

Le site web intègre également des fonctionnalités renforçant l’accessibilité des personnes en situation de handicap, telles que la lecture vocale des contenus et des options de réglage des contrastes et de la taille de la police. Par ailleurs, il propose une page dédiée en langue amazighe, facilitant ainsi l’accès à l’information pour un public élargi.

La société suisse d'électronique Cicor a annoncé, vendredi dernier, que son offre d'achat de certaines parties du groupe français Eolane avait été acceptée par le tribunal de commerce de Paris, renforçant ainsi sa présence en France.

Dans un communiqué, Cicor a déclaré que cette opération renforcerait sa position sur le marché de l'aérospatiale et de la défense et serait finalisée le 22 avril. Cette opération va notamment concerner deux sites de services de fabrication électronique d'Eolane au Maroc. En France, elle permettra à Cicor de disposer de cinq sites d'ingénierie et de production d'Eolane. 

Cicor n'a pas dévoilé le montant de la transaction, mais a indiqué qu'elle ajouterait environ 890 employés et 125 millions de francs suisses (153 millions de dollars) de chiffre d'affaires rentable. La société suisse a déclaré qu'elle créerait également un important potentiel de synergies.

Centrale Danone réaffirme son engagement pour une alimentation saine, responsable et accessible à tous, à l’occasion de la 17e édition du SIAM. 

Présente au cœur du Pavillon national, l’entreprise propose une expérience immersive inspirée de sa démarche « Danone Impact Journey », articulée autour de trois axes : celui de la santé avec des produits enrichis en nutriments essentiels et des actions de sensibilisation à la nutrition, celui de la solidarité en soutenant 10 000 petits éleveurs à travers le programme Hlib Bladi.Et enfin, l'axe environnement avec des  initiatives concrètes dans le but de réduire l’empreinte carbone, comme l’usage de biodigesteurs.

Par ailleurs, Centrale Danone met en avant plusieurs initiatives, dont une table ronde sur les biodigesteurs et le premier camion frigorifique 100 % électrique au Maroc, utilisé durant tout le Salon.

Certifiée B Corp, Centrale Danone confirme son engagement en faveur d’un modèle durable, respectueux des personnes, des territoires et de l’environnement.

S.S.

Le chanteur et compositeur marocain Mohcine Jamal s’est éteint lundi à Tanger à l’âge de 77 ans, après avoir lutté contre une longue maladie. 

Virtuose du oud et figure majeure de la musique marocaine, il laisse derrière lui un répertoire riche ayant traversé les générations, avec des titres phares comme "Zine F’Talattine" ou "Akid Akid".

Né à Tanger en 1948, il entame sa carrière en 1983 et se distingue par son attachement à la musique traditionnelle. Au fil des années, il collabore avec de grandes voix de la scène marocaine, telles qu’Abdelwahab Doukkali, Naïma Samih ou encore Mohamed El Hayani.

Les évolutions des recettes et des dépenses ordinaires montrent un solde ordinaire excédentaire de 7,1 milliards de DH à fin mars 2025 contre 11,4 milliards de DH un an auparavant, selon la Situation des Charges et des Ressources du Trésor (SCRT) dévoilée ce lundi par le ministère de l'Economie et des Finances (MEF).

Au total, les dépenses d’investissement ont atteint 27,8 milliards de DH, enregistrant un taux de réalisation de 26,3% par rapport aux prévisions de la Loi de Finances 2025. Elles ont ainsi augmenté de 5,7 milliards de DH en glissement annuel. Cette évolution est attribuable à hauteur de 3,9 milliards de DH aux charges communes qui se sont situées aux 15,9 milliards de DH et à hauteur de 1,9 milliard de DH aux émissions réalisées par les ministères, s’établissant à 11,8 milliards de DH.

Au total, les comptes spéciaux du Trésor ont dégagé un solde excédentaire de 21,5 milliards de DH, contre 20,2 milliards de DH à fin mars 2024.

Compte tenu de ces évolutions et d’une réduction des opérations en instance de 16,3 milliards de DH, la SCRT dégage un besoin de financement de 15,5 milliards de DH contre un excèdent de financement de 3,7 milliards de DH un an auparavant, relève le MEF.

L’endettement intérieur net s’est élevé à 24,3 milliards de DH, tandis que les emprunts extérieurs nets se sont établis à +6,8 milliards de DH. Le flux de l’endettement intérieur recouvre des souscriptions pour un montant de 47,6 milliards de DH et des remboursements en principal pour 23,3 milliards de DH. Celui de l’endettement extérieur comprend des tirages de 9,6 milliards de DH et des amortissements de 2,8 milliards de DH.

La centrale solaire Noor Ouarzazate III est à nouveau opérationnelle. Après un arrêt de quatorze mois, l'infrastructure a enfin été remise en service, annonce Masen ce lundi 21 avril 2025.

Pour rappel, la centrale a subi un arrêt technique survenu en février 2024 à la suite d’une fuite détectée dans le réservoir de sels fondus chauds, composant essentiel pour la production et le stockage thermique. "Ce dysfonctionnement sur un équipement critique soumis à de fortes sollicitations thermiques et mécaniques, a nécessité une intervention de haute technicité pour sa réparation", assure Masen, ajoutant que la remise en service "a suivi une démarche rigoureuse, mobilisant l’expertise technique de Masen et de ses partenaires, des interventions ciblées et des opérations de contrôle renforcé".

"Chaque étape a été conduite dans le respect des exigences de sûreté et de sécurité, avec un souci constant de garantir des conditions de redémarrage maîtrisées et un fonctionnement optimal de l’installation", indique également l'Agence. 

Mise en service en 2018, la centrale repose sur une technologie de concentration solaire des miroirs héliostats vers une tour centrale, avec stockage de la chaleur par sels fondus à très haute température (jusqu’à 565°C) pour produire de l’électricité même après le coucher du soleil.

Dans une logique de fiabilisation à long terme, un second réservoir avec une conception améliorée est en cours de construction, annonce l'Agence. Cette installation viendra compléter l’infrastructure existante et renforcer la résilience de l’exploitation. Cette reprise permet à Noor Ouarzazate III de contribuer à nouveau à la production nationale d’électricité renouvelable, conformément à la Stratégie du Royaume en matière de transition énergétique lancée en 2009.

E.M.G.

Les charges de la compensation affichent un taux de réalisation de 34,8% au terme du premier trimestre de 2025. Elles ont reculé de 2,3 milliards de DH, indique le ministère de l'Economie et des Finances dans son document consacré à la Situation des Charges et des Ressources du Trésor (SCRT). Dans le détail, cette baisse s'explique par le repli de la facture du gaz butane (4 milliards de DH, en baisse de 566 millions de DH), du sucre (1,4 milliard de DH, en recul de 500 millions de DH) et à la farine nationale de blé tendre (495 millions de DH, en repli de 228 millions de DH).

A cela vient s'ajouter l’absence de subventions en faveur des professionnels du secteur du transport routier contre un montant de 1 milliards de DH accordé un an auparavant.

E.M.G.