Edition N° 5205 | Le 08/02/2018
Entre 2014-2015 et 2016-2017, le nombre de titres édités au Maroc a augmenté de plus de 56%. Près de 88,5% sont aujourd’hui imprimés (dont les deux tiers dans l’axe Casablanca-Rabat), et 11,5% sont sous format électronique
Peut-on parler d’un marché en crise avec des éditions qui grimpent de 16% sur un an? En 2016-2017, près de 3.833 titres (livres, revues et publications numériques) ont été...
Edition N° 5203 | Le 06/02/2018
Près de la moitié des femmes cadres interrogées ne sont ni pour ni contre les quotas. La deuxième moitié est partagée, presque à parts égales, entre celles qui y sont favorables et celles qui les rejettent. Plus de la moitié de celles refusant les quotas ne donnent pas d’explication. Une sur trois pense que les femmes sont capables d’avancer sans discrimination positive. Une troisième...
Edition N° 5203 | Le 06/02/2018
■ «On ne s’en sortira pas sans passer par une loi»
Laila Mamou, présidente du directoire de Wafasalaf
«J’ai longtemps été contre la mise en place de quotas. J’étais convaincue qu’une femme, au même titre qu’un homme, ne peut avancer que par le mérite. Mais je me rends compte aujourd’hui que sans taux de représentativité féminine obligatoire, nous ne pourrons jamais avancer. A l’...
Edition N° 5198 | Le 30/01/2018
Les universités publiques accueillent 91,4% des effectifs de l’enseignement supérieur. Faute de moyens, financiers et humains, elles peinent à remplir correctement leur mission, notamment au niveau des établissements à accès ouvert, qui font face à une massification effrénée (87% des effectifs)
Qui l’aurait cru. Ce sont aujourd’hui les universités publiques qui se plaignent de la «...
Edition N° 5198 | Le 30/01/2018
La rubrique «enseignants» brille par son absence. Cela aurait été intéressant de savoir ce que pensent les jeunes de leur corps enseignant. L’insertion professionnelle & entrepreneuriat est celle qui enregistre le moins d’avis favorables. Les facultés des sciences sont les moins performantes sur cet aspect, avec un taux de satisfaction autour de 5,8%. Le trio de tête est composé de l’ENCG...
Edition N° 5198 | Le 30/01/2018
Driss Mansouri, président de l’université de Casablanca: «Nous avons mené l’enquête dans une logique d’amélioration continue. Cela nous permettra de prendre des mesures correctives sur la base d’un tableau de bord précis, et de mettre l’argent là où il le faut» (Ph. Khalifa)
- L’Economiste: Moins de trois étudiants de votre université sur dix sont satisfaits. Qu’est-ce que cela vous évoque...
Edition N° 5194 | Le 24/01/2018
Dans un contexte où la problématique de la répartition de l’héritage n’est pas encore tranchée, des familles tentent de trouver des solutions. Notamment dans le cas des descendances mixtes ou exclusivement féminines, où la distribution est souvent inéquitable.
Les parents distribuent ainsi leurs biens de leur vivant. «Ils recourent à la donation ou à la vente entre vifs, avec fraction de la...
Edition N° 5194 | Le 24/01/2018
Pour la majorité, l’égalité hommes/femmes en héritage est juste inconcevable. Malgré l’injustice subie par les héritières, et la mobilisation de la société civile, aucun débat officiel sur la question n’a été ouvert
Avancer que le Coran a été injuste avec les femmes relèverait du simplisme. A l’époque de sa révélation, le Livre saint s’apparentait à une véritable révolution. Grâce à lui,...
Edition N° 5194 | Le 24/01/2018
«Les gardiens de temple de la religion» ont élevé l’interprétation du sacré au rang de sacré. Prisonniers des grandes écoles religieuses, établies il y a de cela plusieurs siècles, ils s’interdisent toute réflexion critique (Ph. L’Economiste)
«Le doute est le propre de la foi», souligne le grand imam de la mosquée de Bordeaux, et président d’honneur de l’association Imams de France, Tareq...
Edition N° 5194 | Le 24/01/2018
Les compagnons du prophète ont fait preuve de courage, de discernement et de créativité. Ils ne sont pas tombés dans le piège de l’interprétation littérale. Au contraire, ils ont interprété le Coran en fonction de leur contexte (Ph. Bziouat)
Oui, les sahaba (compagnons) les plus proches du prophète ont été les premiers à aller à l’encontre des fameux trois versets de l’héritage mentionnés...