Investissements publics: Finie la programmation anarchique?
Le rendement de l’investissement reste un défi majeur dans le contexte marocain. Les niveaux de croissance faméliques de ces dernières années sont là pour le rappeler: il ne suffit pas d’injecter des fonds. Encore faut-il que ces mises se transforment en points de PIB et en emplois. Le mémorandum de la Banque mondiale, présenté le 15 mai, a bien surligné ce goulet du modèle marocain. Hasard de calendrier, le ministère des Finances planche sur une réforme sous le nom générique de SGIP (système de gestion des investissements publics). L’idée derrière cette mesure, déployable dès 2018, est de s’inscrire dans une dynamique d’évaluation de l’incidence socio-économique des projets.