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Grève des étudiants en médecine : Miraoui défend les engagements du gouvernement

Par L'Economiste| Le 17/07/2024 - 10:47 | Partager
Grève des étudiants en médecine : Miraoui défend les engagements du gouvernement

Le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation, Abdellatif Miraoui, a estimé, mardi à la Chambre des conseillers, que le gouvernement a "répondu favorablement aux revendications des étudiants en médecine et en pharmacie et dissipé leurs appréhensions par rapport aux études et aux stages".

Répondant à trois questions orales à la Chambre des conseillers sur les "grèves des étudiants des facultés de médecine et de pharmacie", Miraoui a rappelé que 14 réunions ont été tenues, jusqu’à février, avec les représentants des étudiants qui boycottent les cours, assurant que des réponses "claires" et des solutions "réalistes" ont été apportées aux questions et aux contraintes soulevées par les étudiants. Le ministre a notamment évoqué les solutions apportées sur la durée de formation pour obtenir un diplôme de docteur en médecine, ainsi que sur les questions liées aux thèses et à la formation spécialisée en 3e cycle, à la situation des médecins résidents, et à l’augmentation des indemnités consacrées aux étudiants stagiaires.

Concernant certaines revendications des étudiants, il a expliqué que le gouvernement s’est engagé à les concrétiser "à condition que les étudiants passent les examens et que les facultés reprennent leur fonctionnement normal". Dans ce sens, l'Exécutif s'engage à la révision des sanctions disciplinaires en autorisant les étudiants suspendus de passer les examens, à modifier le relevé de notes en remplaçant la note zéro attribuée aux absents lors du 1er semestre, outre la possibilité de poursuivre la formation après la réussite aux examens avec la programmation des stages hospitaliers pour rattraper les périodes de boycott, tout en veillant à compléter tous les stages dans leur durée prévue.

Les étudiants auront aussi la possibilité de bénéficier d’une année de stage après six ans d’études, avec une bourse, a indiqué M. Miraoui, relevant que l'objectif de la réduction des années d’études à 6 ans n’est pas économique, mais vise à optimiser la qualité de formation, à contribuer à l’amélioration du système de santé national et à le renforcer avec les ressources humaines nécessaires, en tenant compte des nouvelles exigences des professions de médecin et de pharmacien.

Concernant les stages de la 7e année dans l’ancien système, qui n’ont pas été encadrés et qui n’exigent pas de compétences professionnelles, une nouvelle programmation des stages hospitaliers sera mise en place lors de la 6e année.