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Taxe d’écran : Publicitaires, annonceurs, éditeurs... disent stop

Par L'Economiste| Le 31/01/2018 - 16:27 | Partager
Taxe d’écran : Publicitaires, annonceurs, éditeurs... disent stop

L’instauration d’une nouvelle taxe dans la Loi de finances 2018 passe mal aux yeux des publicitaires, annonceurs et éditeurs de journaux (Voir "Une nouvelle taxe inquiète la presse en ligne"). Dans un communiqué commun, ces derniers appellent à la suppression de ce qu’ils appellent la "taxe d’écran". En effet, cette nouveauté fait que l’éditeur doit payer chaque mois 5% du total de ses revenus publicitaires à la Direction générale des impôts (DGI), avant même qu’il soit payé par le publicitaire.

"La taxe d’écran constitue une problématique majeure pour tous les acteurs du marché publicitaire marocain, annonceurs, agences conseil en communication, presse électronique et éditeurs de contenu digitaux", déplore ainsi Mounir Jazouli, président du Groupement des annonceurs du Maroc (GAM). A en croire les opposants à la taxe d’écran, chaque dirham dépensé en publicité "génère en moyenne 15 dirhams pour l’économie". "Toute démarche visant à développer le marché publicitaire impactera donc positivement l’ensemble de l’économie du pays, selon un schéma vertueux". A l’inverse, "toute taxation additionnelle générera une chaîne d’effets négatifs et entravera notamment les efforts de développement de l’économie numérique, antinomique avec la stratégie Maroc digital 2020", dénoncent-ils.