Concurrence: Un super-régulateur en salle d’attente chez l’exécutif
Le Conseil de la concurrence suscite de très grandes attentes. Le boycott a servi d’électrochoc pour que l’Etat s’engage réellement dans une réforme qui promeut «la transparence et l’équité dans les relations commerciales». Va-t-il finalement faire le pas? Malgré son gel, le Conseil est un super régulateur. Au-delà de son rôle d’arbitre du marché, son statut favorise aussi la paix sociale et la crédibilité d’un système vis-à-vis des investisseurs et bailleurs de fonds. A condition qu’il y ait une volonté politique sincère et durable pour soutenir le régulateur. Or l’histoire démontre le contraire.