Train du futur, taximen d'un autre âge...

photo d'illustration

A l'heure où l'ONCF porte les dernières retouches à la gare Casa-voyageurs pour y accueillir la LGV, la mafia des taximen nuit à tous les efforts de modernisation. Après avoir chassé Uber, tabassé des chauffeurs un peu partout dans la métropole, essayé de s'organiser sous la bannière d'une application mobile, des taximen pourrissent la profession. Dans la matinée de ce vendredi 28 septembre, un acte devenu quotidien pour la plupart d'entre eux s'est transformé en véritable scandale. Refusant de prendre des passagers sous prétexte que la destination est éloignée ou qu'il faut un minimum de remplissage, les taximen ont essuyé une colère mémorable des la part d'un groupe de voyageurs excédés, par le mépris, le dédain et le refus non justifié.

Certains ont bloqué les files des taxis, conduisant à un énorme encombrement dans un quartier à forte densité de trafic. Dans ce bouchon, un gouverneur bloqué a fait appel à la police qui est intervenue aussitôt. "Nous avons demandé à 7 taximen de nous conduire. Tous ont refusé. Alors, avec un autre monsieur dont le père a fait un malaise, et moi même devant aller chercher mes enfants à l'école, nous avons décidé de nous mettre en travers de leur route", confie, la maman irritée, à L'Economiste. Elle affirme avoir été "bousculée, frappée et insultée par l'un d'entre eux qui s'est enfui".

L'ordre a été lancé pour retrouver tous les taxis en fuite, avec un focus particulier sur l'agresseur. Une plainte en justice sera déposée contre lui, son numéro de taxi ayant été pris en photo. En attendant, c'est visiblement mal parti pour l'objectif 20 millions de touristes...