Féministes et ONG s’attaquent à la Moudawana
Une quarantaine d’associations de défense des droits de la femme et des droits humains sonnent la charge pour une révision "globale" et "profonde" du Code de la famille (Moudawana). Elles dénoncent les dispositions discriminatoires contenues dans ses Livres, notamment en matière d’héritage. Si ces ONG saluent la mise en place de ce Code, elles estiment toutefois qu’il "n’a cependant pas été une rupture effective, par l’adoption totale et décisive du principe d’égalité entre les sexes comme principe encadrant son esprit et sa lettre".
Les associations s’attaquent d’ailleurs aux opposants à toute forme d’évolution en matière de droits de succession. Ainsi, elles condamnent "toute forme de terrorisme intellectuel, les discours ex communicateurs, l’intolérance religieuse et les attaques violentes, visant la pensée rationnelle, l’ijtihad éclairé et tout discours soutenant les valeurs universelles de droits humains [...]".