«Les silences des pères» de Rachid Benzine: Il n’est jamais trop tard pour parler
«Et lui, toujours silencieux. Encore aujourd’hui, jusque dans sa tombe. Mon père était un exilé». Entre Amine et son père, le silence s’est dressé comme un mur infranchissable. Le narrateur, pianiste professionnel, a quitté le domicile familial, il y a vingt-deux ans, avec la ferme intention de ne plus jamais revenir. Il a choisi la musique pour «être au monde».