Vers une justice plus humaine : Ouahbi salue une avancée majeure
Le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a qualifié la nouvelle loi sur les peines alternatives de "pas très positif" pour le développement du système pénal au Maroc. Il s’exprimait jeudi à Rabat à l’issue d’une réunion présidée par le Chef du gouvernement, consacrée au suivi du plan de mise en œuvre de cette réforme majeure.
Prévue pour entrer en vigueur en août prochain, la loi 43.22 introduit de nouvelles formes de sanctions pénales, comme les travaux d’intérêt général, la surveillance électronique ou encore les mesures curatives et les jours-amende. Elle exclut les délits passibles de plus de cinq ans de prison ainsi que les cas de récidive.
Ouahbi a souligné que toutes les ressources techniques, humaines et financières nécessaires ont été mobilisées pour accompagner la mise en œuvre de cette loi. Il a également indiqué que la réunion avait permis de faire le point sur les textes d’application à venir et les institutions impliquées.
Cette réforme s’inscrit dans une démarche de modernisation de la justice marocaine, en phase avec les standards internationaux en matière de droits humains. Elle vise notamment à désengorger les établissements pénitentiaires, renforcer les chances de réinsertion et rationaliser les dépenses publiques liées à l’incarcération.
M.Ba.