Inégalité, le sens de la pente
"Chaque pays tombe (ou tombera) du côté vers lequel il penche". C’est en gros, la leçon qu’ont tirée les participants à la rencontre de l’université de Lyon-2, en France, le week-end dernier. L’université a accueilli des hommes politiques, des banquiers et des chercheurs. Sujet: les inégalités post-Covid. L’Egyptien, prix Nobel de la paix, Mohamed El Baradeï met en cause l’allocation des richesses, qui se fait en défaveur de soutiens sociaux. Il s’inquiète des morts, faute d’accès à un système de santé, avec ou sans virus (…) des personnes « obligées de se mettre en danger pour survivre».
Christine Lagarde, ex DG du FMI et Présidente de la Banque centrale européenne, ne critique pas cette répartition des ressources, mais annonce que les inégalités vont s’accroître à la sortie de la crise. Le cabinet McKinsey annonce « que les plus fragiles auront du mal à amortir le choc ». L’Italienne Elsa Formero calcule que les jeunes ayant raté une partie de leur scolarisation cette année, seront en difficulté pour entrer sur le marché du travail, et que ce handicap va se reproduire tout au long de leur vie.
N.S.