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Développement économique : La DEPF livre ses pistes

Par L'Economiste| Le 02/05/2018 - 12:23 | Partager
Développement économique : La DEPF livre ses pistes

Pour améliorer le niveau de développement économique, le Maroc devra renforcer ses institutions et ancrer les principes de la bonne gouvernance. C’est en substance la piste que recommande la Direction des études et prévisions financières (ministère des Finances) qui vient de publier un nouveau rapport intitulé "Gouvernance, qualité institutionnelle et développement économique : Quels enseignements pour le Maroc?". L’étude livre de nombreuses pistes pour permettre au Royaume d’amorcer un modèle de développement économique lui permettant de combler son retard par rapport à d’autres pays en développement (Turquie, Indonésie, Chili...). L’analyse est principalement basée sur l’efficacité des institutions et la qualité de la gouvernance. "Malgré un léger recul en 2016 comparativement à 2012, la position du Maroc, surtout en termes de gouvernance publique, demeure toujours favorable comparativement aux pays de sa région ainsi que par rapport à d’autres pays comme la Turquie, la Chine, la Grèce et le Mexique", explique la DEPF.

En outre, le Royaume est classé dans les pays caractérisés par un niveau institutionnel intermédiaire. Il figure aussi dans le lot des pays offrant de plus en plus des libertés de fonctionnement aux marchés, et où l’interventionnisme de l’État est relativement plus faible. Sur ce volet, le Maroc est mieux positionné que le Brésil, la Turquie et la Chine et certains pays de la région MENA (Tunisie, Algérie, Égypte…). En revanche, l’amélioration de la qualité des institutions et de la gouvernance ne s’est pas grandement reflétée sur la situation économique. Entre 2000 et 2016, le taux de croissance s’est situé en moyenne à 3% par an. Il reste inférieur à celui atteint par certains pays émergents à fort potentiel comme l’Indonésie (3,9%), la Turquie (3,5%), la Chine (8,8%), la Corée du Sud (3,6%) et la Thaïlande (3,4%). À titre de rappel, ces pays affichaient dans les années 1960 un niveau de PIB par tête quasiment similaire à de celui du Maroc.