Détenus de Gdim Izik : L’administration dément des allégations de torture
Entre le Maroc et Amnesty International, c’est toujours des rapports compliqués. Dans son dernier rapport, l’ONG a fait état d’actes de torture des détenus dans le cadre des événements de Gdim Izik, ce que vient de démentir l’Administration pénitentiaire (DGAPR).
« La DGAPR a démenti, mercredi, les allégations contenues dans le dernier rapport d’Amnesty International (AI) sur des prétendus cas de torture au sein des établissements pénitentiaires, notamment le cas du détenu L.H à la prison locale de Tifelt 2 suite aux événements de Gdim Izik », indique l’Administration pénitentiaire. Celle-ci affirmé que le détenu L.H « n’a jamais été agressé par aucun fonctionnaire de l’établissement pénitentiaire où il purge sa peine et jouit, à l’instar de l’ensemble des détenus, des droits garantis par la loi régissant les prisons ».
Dans cette mise au point, la DGPR déplore les agissements de l’ONG et lui reproche ses « allégations mensongères en colportant la propagande des ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume et en la transformant en “faits” sans le moindre effort de vérification...".