Agadir : "Ibrahim Sika n’est pas mort sous la torture"
L’enquête sur les circonstances de décès de Ibrahim Sika est formelle : le défunt a succombé à une infection microbienne. Le Procureur du Roi près la Cour d’appel d’Agadir a annoncé hier que le rapport d’autopsie médicale qu’il a ordonné a conclu à "l’absence de toute trace de violences sur le corps du dénommé Ibrahim Sika". Arrêté par la police judiciaire de Guelmim le 1er avril pour outrage et violence à l’encontre d’un fonctionnaire, il a été placé en garde à vue. L’intéressé avait déclaré alors avoir fait l’objet de violences infligées par des éléments de la police et avait entamé une grève de la faim dès le jour de son arrestation. Après plusieurs sorties à l’hôpital à cause de son état de santé, le détenu est retrouvé évanoui la matinée du 6 avril dans sa cellule. Il est alors transféré à l’hôpital régional d’Agadir où il recevra les soins nécessaires jusqu’à sa mort le 15 avril.