Faouzi Bensaidi: «Mon cinéma n’est pas réel»
Il y a, assurément quelque chose de Fellinien, chez Faouzi Bensaidi, dans sa façon de se focaliser plus sur les personnages que sur les histoires. Si le réalisateur de «Déserts», son dernier opus présenté lors de la cérémonie d’hommage qui lui a été dédiée, mercredi 29 novembre, au Festival international du film de Marrakech, se réfère volontiers à Akira Kurosawa ou à Orson Wells pour leur côté Shakespearien, c’est bien à Buster Keaton, Jacques Tati ou même Elia Suleiman que son cinéma fait penser.