Non à l’Etat «austéritaire», oui à la relance

Un petit détail tout de même à propos de la Grèce et le Portugal : La Grèce est le pays de l'Union où les citoyens trichent le plus avec les impôts , ce qui n'est as le cas avec le Portugal qui a en plus une économie plus industrialisée que la Grèce. La Grèce avait d'abord un problème de collecte d'impôts en plus d'une économie nationale très peu diversifiée. Rien ne prouve que la Grèce aurait obtenu le résultat du Portugal si elle avait suivi la solution entreprise par le Portugal.
Le Maroc n'est ni le Portugal ni la Grèce avec laquelle il a en commun cependant le problème de la collecte d'impôts. Il doit définir son propre modèle , car les théories des modèles économiques qu'elles soient de gauche ou de droite ne sont pas une science exacte et les évènements actuels en apportent au moins partiellement la preuve. Le Maroc a besoin de scientifiques de très hauts niveaux pour faire de la recherche, pour innover et créer des produits marocains. C'est là que l'Etat devrait investir avec le secteur privé pour créer des emplois. Une politique de relance ne devra pas être une politique de consommation mais une politique d'investissement dans une NOUVELLE ECONOMIE .

Quels sont les moyens financiers auxquels vous pensez pour concrétiser une stratégie de relance en pleine crise sanitaire et économique.
Vous proposez un moratoire en matière fiscal,parfaitement compréhensible ,parallèlement à une politique de relance ,sous entendu une politique Keynésienne.
Est ce possible sans un accroissement de l'endettement surtout extérieur?

Une précision
Je suis pour une relance économique basée sur:
' l'incitation de la demande interne en soutenant les ménages à faible revenus qui consomme en gérable des produits locaux et donc stimulent la demande interne qui entraine à son tour plus d'investissement local;
- soutenir les structures productives qui vont créer de la richesse et donc plus de revenus à redistribuer et plus de revenus fiscales pour l'Etat.