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La DGAPR recadre les familles de certains détenus du Hirak

Par L'Economiste| Le 23/08/2019 - 15:11 | Partager
La DGAPR recadre les familles de certains détenus du Hirak

L’Administration pénitentiaire (DGAPR) a réagi, vendredi, aux accusations des familles de certains détenus du Hirak qui dénoncent des actes de torture et de mauvais traitements sur les prisonniers. Elle affirme que des familles de certains détenus et d’"autres parties" ont recours à des "méthodes malveillantes" et aux "réactions négatives" quant aux procédures judiciaires adoptées par l’Administration pénitentiaire. La DGAPR dénonce ainsi le comportement de certains détenus dans la prison locale de Ras El Maa à Fès, permettant à trois autres codétenus de bénéficier de bons d’achat à l’épicerie".

Cet acte "est contraire à la réglementation en vigueur en matière de gestion des économats et cantines à l’intérieur des établissements pénitentiaires", affirme la DGAPR, précisant que "ces bons sont mis à la disposition uniquement du détenu concerné, lequel n’a nullement le droit de les donner à d’autres prisonniers".

Contrairement aux allégations véhiculées par le père du détenu (N.Z) sur les réseaux sociaux, la délégation générale affirme qu’elle "veille à mener à bien ses missions d’inspection, chaque fois qu’elle découvre des actes illicites [...]".

La DGAPR a en outre nié les allégations de tortures et de mauvais traitements colportées par le frère du prisonnier M.I., détenu à Salé. Le cas du prisonnier A.Y. incarcéré à Tanger a par ailleurs fait réagir la DGAPR. Selon l’Administration pénitentiaire, ce détenu n’a pas voulu se rendre aux funérailles de son père après pourtant avoir demandé permis de sortie pour y assister.