×
Echec
Echec Par Ahlam NAZIH
Le 19/04/2024

Devenir médecin, c’est d’abord se vouer à l’humain, se dédier à une cause noble. Devenir médecin, c’est avant tout un don de soi, et c’est aussi rendre service à son pays.

+ Lire la suite...
Recevoir notre newsletter

Investissement : La Cour des comptes pointe les failles de la CDG

Par L'Economiste| Le 07/01/2019 - 12:55 | Partager
Investissement : La Cour des comptes pointe les failles de la CDG

Encore un rapport-choc de la Cour des comptes. La juridiction vient de publier un document sur la gestion de la Caisse de dépôt et de gestion (CDG) en scrutant particulièrement les investissements des ressources par le groupe. En effet, plusieurs failles ont été relevées par la Cour des comptes dans les participations directes ou à l’international et dans la création de filiales. Au-delà du nombre exorbitant de filiales et participations (143 au total), le groupe est mis en cause dans la création de filiales "non systématiquement autorisées". C’est le cas des sociétés CG Parking, Immolog, Med Resort et Arribat Center créées en l’absence d’autorisation préalable du Chef du gouvernement tel qu’exigé par l’article 8 de la loi n°39-89 modifiée et complétée par la loi n° 34-98 autorisant le transfert d’entreprises publiques au secteur privé. Pour la Cour des comptes, la CDG a également eu recours aux anciennes filiales non actives à travers la modification de l’objet social, la dénomination et le capital social.

Aussi, il est reproché au groupe de concentrer ses investissements sur un nombre réduit de filiales et participations. De ce fait, la structure du portefeuille "filiales et participations" est dominée par 9 entités sur un total de 70, concentrant à elles seules 76% de l’encours global. Autre insuffisance notée, la baisse du rendement du portefeuille. La Cour des comptes relève à ce titre le recul continu des taux de rendement entre 2008 (6,6%) et 2014 (2,5%), excepté l’année 2011 où ce taux avait atteint 5,8% avec 1,6 milliard de DH de dividendes.

Ce n’est pas tout : l’impact de certains investissements qui ne génèrent pas encore de dividendes est aussi pointé du doigt. C'est le cas de Foncière Chellah, de l'AUDA et de la Société d’Aménagement de Zenata (SAZ).