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Affaire Hamieddine : Ça chauffe aux abords de la Cour d’appel de Fès

Par L'Economiste| Le 17/09/2019 - 12:24 | Partager
Affaire Hamieddine : Ça chauffe aux abords de la Cour d’appel de Fès

La Cour d’appel de Fès a rouvert, ce mardi, le procès de Abdelali Hamieddine. Un procès qui se déroule sous haute surveillance. Poursuivi pour meurtre avec préméditation, le leader Pjidiste est arrivé, ce 17 septembre, au tribunal en compagnie de ses proches et avocats. La famille et les camarades de Benaissa Aït El Jid, l’étudiant de gauche assassiné en 1993, ont réservé un "bel accueil" au principal accusé dans cette affaire. En fait, des étudiants de gauche ont qualifié Hamieddine de "terroriste qui mérite la prison". Et les amis du député PJD ont scandé victoire pour leur "frère". Ce qui a créé un climat de tension aux abords du tribunal. À ce titre, les forces de l’ordre sont intervenues pour éviter un accrochage entre les deux parties. À l'heure où nous mettions en ligne, Abdelaziz El Bekkali, procureur du Roi, rappelait "longuement" les faits et les chefs d’accusation. Ce qui a fait réagir la défense de Hamieddine appelant le magistrat à remettre une copie du réquisitoire au greffier. "Non les plaidoiries sont orales", ont rétorqué les avocats de la famille Aït El Jid. Signalons que l’audience d’aujourd’hui se poursuit en présence de plusieurs hauts dirigeants du PJD dont notamment Abdessamad Sekkal, président de la région de Rabat, et Mohammed El Harti, député et vice-président du conseil communal de Fès.

Affaire à suivre...

Y.S.A