Les réformes marquent le pas
À qui la faute ? La dynamique des réformes marque le pas au Maroc, indique aussi la Banque mondiale. Cette situation est due au retard accusé dans la formation du gouvernement. Toutefois, l’institution souligne qu’une disposition du projet de loi de finances 2017 qui prévoit une nouvelle réduction du déficit budgétaire à 3% du PIB est appliquée. En tout cas, certains indicateurs économiques ne devraient pas s’améliorer entre temps. L’augmentation anticipée des cours du pétrole va ainsi contribuer à détériorer le solde du compte courant. Le Maroc sera toutefois peu exposé du fait du niveau relativement bas de sa dette extérieure et de l’accès du pays aux marchés internationaux.