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Echec Par Ahlam NAZIH
Le 19/04/2024

Devenir médecin, c’est d’abord se vouer à l’humain, se dédier à une cause noble. Devenir médecin, c’est avant tout un don de soi, et c’est aussi rendre service à son pays.

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Entrepreneuriat : Le grand paradoxe

Par L'Economiste| Le 08/07/2016 - 16:04 | Partager
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La situation de l’entrepreneuriat au Maroc semble assez paradoxale. Malgré l'intérêt qu'il suscite chez la jeune génération, le dynamisme entrepreneurial a encore du chemin à faire car aucune étude n’a été menée à ce jour sur la propension des marocains à entreprendre ni sur les attentes vis-à-vis de l'entrepreneuriat. C'est l'une des conclusions de la première étude du "Global Entrepreneurship Monitor – GEM 2015" sur la dynamique entrepreneuriale au Maroc. Menée sur un échantillon de 2.061 ménages sur la base des résulats du RGPH 2014 du HCP, l'étude montre que les aptitudes des individus à exploiter des opportunités ne suffisent pas. En effet, quelque 6 millions de personnes (32,4% de la population active) ont confirmé avoir tenté en vain de démarrer une entreprise. L'un des principaux problèmes pointé du doigt reste l’influence limitée de l’action de l’Etat en matière de soutien et d’accompagnement. Ce n'est pas tout : le taux d’activité entrepreneuriale émergente (TAE) est de 4,44% au Maroc (contre 12,8% dans la zone MENA), ce qui signifie que seuls 4 adultes sur 100 sont impliqués dans la création/gestion d’une entreprise (depuis moins de 3 ans et demi selon le critère retenu par GEM). Ce taux reste significativement inférieur à la moyenne des 62 pays participants à l'enquête. Et comparé aux économies tirées par l’efficacité, le Maroc occupe la 25e position, devançant uniquement la Malaisie et la Bulgarie.