Budget : Ce que demande l’administration pénitentiaire
L’administration pénitentiaire réclame plus de moyens pour la gestion des détenus dont le nombre dépasse les 80.000. Le délégué général à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion, Mohamed Salah Tamek, a déploré jeudi, au Parlement, le budget limité accordé aux prisons. "Les 400 postes budgétaires destinés à la DGAPR au titre de l’exercice 2017 ne suffisent plus pour répondre aux besoins en terme de ressources humaines, surtout que de nouveaux établissements pénitentiaires vont être ouverts cette année", a-t-il regretté. En effet, la construction de cinq nouvelles prisons devrait être entamée et 9 verront le jour d’ici 2021, notamment dans des zones qui n’en disposent pas.
Sur les deux dernières années, 11 prisons ont été ouvertes et 8 autres fermées. Et même si le nombre de détenus ne cesse d’augmenter, la DGAPR assure de son côté que le taux de surpeuplement a reculé passant de 45% en 2014 à 38% en 2016. Ce qui légèrement amélioré l'espace d’hébergement pour chaque détenu (1,59 m2 à 1,86 m2).